Le salar, 4 jours dans le désert
Jour 1 :
300 km de piste à écouter de la musique kitch bolivienne. Entre deux histoires d’amour accompagnées à la flute de pan, nous avons croisé des centaines de lamas, failli être emporté par le vent deux fois, nous sommes montés à 4855 mètres et avons déambulé à travers les ruines d’un ancien village minier.
Jour 2 :
Notre chauffeur se gave de feuille de coca en tapotant en rythme sur son pommeau de vitesse. Nous avons réussi à glisser notre playlist dans les hauts-parleurs. Ouf ! Au programme du jour, lama toujours, pose photo près d’un gisement de borax (élément chimique présent dans les produits d’entretien), baignade dans des sources chaudes à 38 degrés, promenade dans le désert de Dali, pause ventée à la laguna verde et balade rosée autour de la laguna colorad
Jour 3 :
La cuisinière nous donne des sucettes pendant que le chauffeur essaye laborieusement de faire démarrer la voiture. C’est parti. Du désert, des lagunes, un pic à 5000 mètres, du désert, des lagunes, du désert et des flamants roses.
Jour 4 :
Reveil à 5h. Il fait froid. Direction le levé du soleil sur le salar. Il fait nuit noire, sur le chemin le chauffeur eteint les phares. Pour l’ambiance. Et puis enfin, arrive la traversée du désert de sel. 10 500 km carré à 3 600 mètres d’altitude. Dans ce lac préhistorique asséché, le sol salée et craquelé s’étend à perte de vue. Ici on perd très vite la notion des perspectives